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L’ Accompagnant

L’ Accompagnant

L’annonce du diagnostic est un choc pour le malade et sa famille. Après une phase de déni  vient l’acceptation. Le malade est seul au départ puis la maladie s’installe aussi au foyer. « On impose notre maladie à notre famille ».

Pourtant le rôle de l’accompagnant est primordial, le danger est de vouloir s’isoler pour ne pas faire subir ce traumatisme à la famille et aggraver ainsi la relation de couple.

L’accompagnant a un rôle difficile car il doit accepter l’autre avec sa différence, du fait de sa maladie le conjoint n’est plus la même personne dans sa tête et dans son comportement.

La maladie ayant une évolution lente, au début l’accompagnant intervient pour de petites aides de la vie quotidienne puis il est de plus en plus sollicité. Il faut une attention de tous les jours et parfois faire face à des situations d’impatience, d’irritabilité voire de dépression de la part du malade.

L’idéal étant que l’aidant soit aidé avant d’aider, qu’il puisse entrer en contact avec un thérapeute qui lui apportera un étayage, une écoute, libérer sa parole, faire part de ses craintes.

Il est très important que le malade puisse rester le plus longtemps possible dans son environnement.

Le neurologue prend en charge le malade, mais l’accompagnant ?

La maladie est complexe il faut la prendre en charge dans sa globalité, prendre le temps de bien l’expliquer, évoquer ses conséquences et  les troubles non-moteurs qui impactent la qualité de vie.

Par ailleurs les traitements médicamenteux ont des effets délétères, indésirables pour la santé du patient, pour  l’ambiance familiale et professionnelle. Parfois il y a émoussement des affects.

D’où l’importance d’associer le conjoint aux consultations pour le sensibiliser. D’autant que l’accompagnant peut aussi faire part de ses observations concernant le comportement de son conjoint (comportements à risque), observations qui permettront au neurologue de moduler la prise de médicaments.

Il ne faut pas hésiter à aller chercher de l’aide. Il existe dans chaque département des CMP (Centres Médicaux Psychologiques) et parfois des ateliers d’éducation thérapeutiques dédiés aux aidants.

Le Regard des Autres

Le Regard des Autres

Si le malade s’accepte dans la maladie, le regard des autres peut quand même être gênant.

Une difficulté à marcher, une perte d’équilibre, des gestes lents peuvent provoquer chez les autres de l’impatience, des moqueries et même des extrapolations : état d’ébriété …

Ce type de regard affecte le malade et il faut une grande force de caractère pour passer outre et s’en détacher. Plutôt que l’on voit sa maladie le parkinsonien préfère que l’on voie la personne qu’il est. Il faudra changer les mentalités et le regard sur le handicap mais ce sera long .

Heureusement le regard de la famille, des amis est  beaucoup plus tolérant et réconfortant.

L’environnement familial sait intuitivement qu’il faut être juste ce qu’il faut dans la compassion et  dans la parole pour ne pas enfermer le malade dans sa maladie.

Le regard du proche ne reste pas dans l’émotionnel, il s’en détache et donne ainsi de la force au malade. Le parkinsonien peut  ainsi utiliser sa maladie comme une arme pour affronter le quotidien.

Le regard du proche  intègre aussi que malade et non-malade n’ont pas la même vision du futur, cela modifie les attentes, les projets avec beaucoup plus de compréhension.

Tout n’est pas noir, le regard des autres peut aussi être positif,  provoquer une parole d’attention bienveillante, un geste de soutien, une assistance dans une situation  extérieure. Ces moments là sont de vrais réconforts pour le malade qui en est très reconnaissant.

L’Alimentation

L’Alimentation

Que ton alimentation soit ton premier médicament (Hippocrate)

C’est une évidence, on est aussi ce que l’on mange et ce que l’on digère. Les lobbies font bien leur travail et notre nourriture moderne est  souvent inadaptée.

La maladie de parkinson est multifactorielle et l’hygiène de vie (dont l’alimentation) y contribue.

L’abus de nourriture inadaptée produit des inflammations, le cerveau reproduit ces inflammations et si cela dure il peut y avoir destruction neuronale. Par ailleurs l’apport trop important en protéines provoque l’acidification de l’organisme. Ces acides lourds sont trop longs à éliminer. Une acidose non éliminée est stockée dans les différents tissus corporels (cartilages et autres)

D’où l’importance d’avoir une nourriture équilibrée faisant la part belle aux fruits et légumes.

 

L’alimentation bio étant la meilleure car elle apporte beaucoup plus de micronutriments importants pour bien faire fonctionner les enzymes, permettant ainsi une bonne fabrication des neuromédiateurs (dont la dopamine)

L’alimentation bio est issue d’une agriculture certifiée et contrôlée. L’agriculteur paie pour être contrôlé, de ce fait il passe un contrat moral avec le consommateur. Le produit a une réelle valeur alimentaire, il est de saison et de proximité et provient d’un milieu équilibré qui se sert du vivant pour combattre les ennemis des plantes. Ainsi l’absence de résidus et d’OGM est garantie ( Il faut savoir qu’un décret de 2012 fait le lien entre maladie de Parkinson et pesticides).

Quelques références évoquées lors de la conférence :
Livre de Dominique Belpomme : “Comment naissent les maladies et que faire pour rester en bonne santé ?
Livre du Dr Lionel Coudron :  “Mieux manger pour mieux vivre”
L’ application à télécharger gratuitement  : YUKA  qui permet de scanner le code barres des produits et d’avoir leur composition et un classement de qualité.

Colloque du 7 avril 2018

Colloque du 7 avril 2018

Colloque du 7 avril 2018 dans le cadre de la journée mondiale de la maladie de Parkinson. Comme chaque année nous organisons une journée de sensibilisation à la maladie de Parkinson. Les tables rondes se dérouleront à la maison du handicap / Conseil Départemental route d’Espagne à Perpignan (face au magasin Auchan). Veuillez consulter le programme ci-dessous. Si vous souhaitez participer au repas gourmand et bio du midi, merci de faire votre réservation : soit par mail  ;              reneebarneron@gmail.com soit au téléphone :       06 48 88 54 27 La participation est de 15 € par personne, à nous confirmer avant le 04/04/208.      
Conférence Alimentation et Santé

Conférence Alimentation et Santé

L’association Parkinson 66 vous propose deux conférences sur le thème  Alimentation et santé.
Premier atelier conférence : le samedi 31 Mars  9 h 30 à CALCE
Second atelier conférence : le jeudi 19 Avril 9 h 30 CALCE
 

Les besoins du corps et du cerveau, apprendre des règles de bases et les appliquer dans sa vie quotidienne.
Nous sommes ce que nous mangeons et digérons, et de façon beaucoup plus subtile que ce que nous croyons. En effet, les aliments véhiculent avec eux une énergie subtile qui vient nourrir nos émotions, nos pensées, notre comportement.

Premier atelier conférence : le samedi 31 Mars  9 h 30 à CALCE
–  Pourquoi changer d’alimentation ?
–  Comment changer d’alimentation ?
–  L’équilibre de la balance en acides gras.
–  Les besoins protéiques, importance des protéines végétales.
–  Fibres et glucides, l’excès de sucre , un poison mortel.
–  L’acidose métabolique latente et son impact sur la santé.

Second atelier conférence : le jeudi 19 Avril 9 h 30 CALCE
– L’intestin, notre second cerveau. Importance de l’équilibre intestinal.
– Eubiose et dysbiose intestinale.
– Stress, anxiété et dépression en lien avec l’alimentation.
– Mieux vieillir et éviter ou limiter la neuro-dégénérescence.
– Nourrir son cerveau correctement.

Conférences animées par PHILIPPE LAVELATTE  Micro nutritionniste – phytothérapeute,Conseiller en hygiène de vie.
Membre de l’institut européen de diététique et micro nutrition.Enseignant formateur – agréé OMNES et FENHAMAN
Espace médical Torremila 60 rue Louis Mouillard PERPIGNAN Tel. 06 88 01 54 49    04 68 34 20 52

renseignements et inscription : 06 48 88 54 27 ou reneebarneron@gmail.com

L’association prend en charge le coût des conférences, l’entrée est donc gratuite. Vous pouvez amener des amis.

 

Atelier Chant

Atelier Chant

Renée qui participe à l’atelier de chant, nous fait part de ses impressions.

Renée :
L’atelier Chant a lieu tous les mercredis matins à Perpignan.
Dès 9 h l’accueil est convivial autour d’un café et de 9 h 30-10 h 30 : nous chantons !

L’atelier est accessible à tous.
On parvient rapidement à un niveau de satisfaction sonore et personnel intense.
Tout le monde peut chanter, il faut juste avoir envie, c’est tout !

Chanter, c’est participer à une aventure humaine où chacun pourra s’exprimer avec son individualité.
Cette micro-société qu’est l’atelier de chant permet de développer :
l’écoute (pour chanter à plusieurs, on s’efforce d’écouter les autres pour arriver à un point d’équilibre du groupe)
la tolérance (chacun a son niveau et respecte la différence de l’autre)
la rigueur (chanter ensemble demande de la rigueur pour atteindre une prestation de qualité)
la patience (dans l’apprentissage du chant, on répète une multitude de fois les mêmes gestes, les mêmes mélodies, cela demande beaucoup de patience)
la joie (chanter éveille tous les muscles des praxies-faciales qui stimulent des hormones propres à la bonne humeur)
l’exigence (le chant est une discipline exigeante tant au niveau du travail de la justesse, de la mise en place rythmique que de l’interprétation)
la concentration (la pratique du chant favorise la concentration sur plusieurs niveaux : conscience du corps qui produit le son, visualisation des sons à réaliser, mémorisation des paroles)
la confiance en soi (une meilleure posture, une respiration libre et fluide, une exécution de sons vibrants induiront une meilleure confiance en soi et permettra d’avoir un rapport aux autres plus aisé)
la convivialité (chanter est une aventure génératrice de moments de rires, de défis, d’échanges visuels qui sont autant moyens de partager des moments très conviviaux)
la connaissance de soi (la pratique du chant demande d’intégrer le corps tout entier et chacun pourra mieux sentir ses muscles internes, ses sensations intérieures, sa voix et l’effet qu’elle génère sur autrui)

L’atelier commence par de la technique vocale (par un travail de respiration, de posture et d’exercices vocaux adaptés, chacun pourra rencontrer sa voix et mieux l’exploiter) et nous chantons des canons et des polyphonies dans des styles variés (variété, classique, traditionnel).

Merci Renée.
Alors, faut il d’autres arguments pour vous convaincre ?
Prenez contact et participez !