Vous connaissez déjà la Relaxation Pneumo-Phonique (RPP) ?
Vous avez entendu parler de la RPP ?
Vous souhaitez découvrir la RPP ?
L’Association Parkinson 66 organise une rencontre avec Monsieur Robert De Guardia Orthophoniste à Perpignan, le lundi 10 mars 2025 à partir de 14h30, à la salle Méridien Place François et Florette Magenti 66000 PERPIGNAN.
Il est à l’origine de cette technique manuelle de restauration de la respiration confiante, la RPP, une thérapie manuelle issue de la rééducation de la voix.
Il présentera son 2ème ouvrage « La confiance, une façon de respirer » et parlera des praticiens formés à sa technique.
Certains de nos adhérents le connaissent depuis de nombreuses années.
Lors de la validation clinique par CHU, la RPP est arrivée en tête des 30 projets présentés, avec la note 20 sur 20. Malheureusement, cette validation n’a pu être effective à cause de l’épidémie de Covid19.
La respiration confiante
Elle consiste en une alternance d’expansions et de rétractations du diaphragme 24000 fois par jour.
La respiration méfiante
Elle consiste en la rétraction du diaphragme, sous l’effet de l’émotion, au moment où il devrait descendre vers les viscères à l’inspiration.
La RPP permet
de désamorcer le mode méfiant et de restaurer le mode confiant en reconnectant le thorax aux viscères. La respiration confiante a un impact direct sur la tension artérielle et le rythme cardiaque. Elle régule le transit, le sommeil, l’humeur. L’amplitude du diaphragme est compromise si le nerf phrénique est comprimé à la sortie par l’émotion qui raidit la nuque
Ils résultent d’une carence en dopamine : raideurs, lenteur, tremblements, freezing, dysphonie, dysarthrie, problèmes divers au niveau des viscères (transit, vésicule, vessie…)
Objectifs de la pratique RPP
une séance type vise à obtenir :
lâcher prise des résistances corporelles d’autoprotection
restauration de l’amplitude respiratoire et des fonctions viscérales
restauration de la voix
restauration du centre de gravité pour retrouver l’équilibre
Le praticien orthophoniste RPP obtient ses objectifs par toutes une série de manipulations, bercements, vibrations, étirements … sur le corps entier du patient qui est généralement allongé. Il insiste plus particulièrement sur certaines zones comme la nuque, le thorax, les épaules, les hanches. Il affine sa technique grâce au retour des patients qui lui font part de leur ressenti et lui disent si telle ou telle manipulation leur a fait du bien. La durée optimale d’une séance, pour un adulte est de 30 minutes. Il arrive que le patient s’endorme au cours de la séance.
Echanges entre le conférencier et l’assistance
Le praticien ne doit s’adresser qu’au corps du patient, aucunement à son esprit. Par exemple il ne doit pas lui dire “détendez-vous” ; c’est par les actions qu’il fera sur le corps du patient qu’il doit obtenir cette relaxation souhaitée. Le patient tout seul ne peut espérer restaurer sa respiration confiante. Le seul conseil qu’on puisse lui donner c’est “Respire avec ta main, autrement dit, pose une main ton ventre et sens comment le ventre se gonfle vers l’extérieur à l’inspiration et se referme à l’expiration”. Ce qui signifie que le diaphragme descend bien vers l’abdomen à chaque inspiration.
Flyer de l’ACCA de Calce pour l’opération “nettoyage” 2025
Rappel : Notre association Parkinson 66 renouvelle son partenariat avec l’opération «nettoyage» à Calce. Rendez-vous le 15 mars 2025 à 8h30 à Calce, sur la place du village. Afin de préparer l’organisation de cet évènement, pouvez-vous me confirmer votre présence?
Ancien directeur de société, José Martinez, 53 ans marié deux enfants, parle de sa nouvelle vie depuis le diagnostic de la maladie de Parkinson en 2012. Contraint d’abandonner son travail, il se tourne vers la création artistique : savant mélange entre la photo et les techniques numériques.
Quand as-tu été diagnostiqué avec la maladie de Parkinson et comment cela a-t-il impacté ta vie quotidienne ?
En 2012 faisant suite à mon embauche j’ai été convoqué par le médecin du travail à qui je signale quelques raideurs musculaires surtout au niveau du bras. Après plusieurs examens le diagnostic est tombé, et il a déstabilisé mon équilibre professionnel et familial. J’ai été obligé d’arrêter mon travail en 2015 car cela générait trop de pression et j’ai donc cherché des idées pour m’occuper. J’ai commencé a faire des photos avec mon téléphone portable et des applications qui permettent la photo « créative ».
Comment as-tu commencé à t’intéresser à la photographie et quel type de photographie ?
Grace à une formation je me suis tourné vers le photo journalisme en 2015 et 2016 : j’ai acheté mon premier appareil photo «reflex » semi-professionnel et c’est devenu une passion. Puis jusqu’en 2019 J’ai fais des photos de paysages, plutôt au levé du jour ou au crépuscule quand la lumière est si particulière. Puis tout s’est arrêté à cause du confinement et aussi de l’évolution de la maladie.
Comment ton travail a-t-il évolué entre photo et technique numérique ?
En entreprise j’avais fait des montages et détourages de photos pour de la publicité, j’ai donc eu l’idée de faire des photos montages : paysages réels avec des inclusions de « super éros », d’animaux ou de personnages de fiction. C’est ainsi que j’ai préparé ma première grande exposition de photos montage « DELIRIUM ». 67 tableaux exposés à la médiathèque de Saint-Nazaire en septembre 2022. Puis il y a eu la deuxième exposition toute récente « AQUA .REELLES » en septembre 2024 : plus apaisée, (90 tableaux) qui a engendré une grosse pression très difficile à gérer pour moi.
Comment José est-il devenu JO ZEP ?
Quand je travaillais, avec les collègues nous allions boire le café au Relais Saintonge et le patron m’appelait comme cela. Comme je ne voulais pas que mon vrai nom apparaisse sur les réseaux sociaux j’ai eu l’idée de prendre celui de JO ZEP en souvenir et je l’ai gardé pour mes expositions.
Y a-t-il des influences ou des mentors qui ont marqué ton parcours ?
Je me suis inspiré des photos de paysages d’Antonio GAUDENCIO, et j’aime beaucoup DALI pour sa « folie ».
Quel impact la maladie a-t-elle sur la pratique de la photographie ?
Cela fait trois ans que je ne peux plus faire de la photographie ni le matin car je suis sujet à des crampes, ni le soir parce que je suis trop fatigué. Ma période « DELIRIUM » je la dois à un traitement antiparkinsonien qui a modifié ma perception du réel, elle a permis une activité débordante mais également un comportement dangereux tant pour ma famille que pour moi.
Membre bienfaiteur et photographe de l’association Parkinson 66 qu’est-ce que cela t’apporte ?
Je suis à l’association depuis 2015 pour le lien social, les amitiés et surtout le partage des expériences et l’entraide qu’elle permet. Elle aide aussi à faire connaître la maladie.
Y- a-t-il d’autres associations dont tu aimerais parler ?
J’ai créé le club photo le « Déclic » de Saint Nazaire, participé à la formation de bénévoles afin qu’ils prennent le relai.
Quel message aimerais-tu transmettre aux personnes malades ?
Ne pas s’arrêter, rester dans le mouvement physique et/ou intellectuel. Il faut rester actif ou trouver des alternatives, bref s’occuper.
As-tu des projets en préparation ?
Je me sens plus fatigué, cependant je suis bien occupé par les soins (kiné) et mes enfants. J’envisage encore une exposition mais à plusieurs exposants et en plus petit comité pour éviter un stress de plus en plus difficile à gérer.
Je suis un peu en colère contre le manque de lucidité des gens et je me tourne vers la spiritualité. Cependant, la lecture du livre de Eckhart TOLLE « Le pouvoir du moment présent » a changé ma vie en m’apportant plus de sérénité et une nouvelle vision des choses. Nouveau centre d’intérêt pour moi : l’I.A. l’intelligence artificielle qui pose question et m’inquiète. Mais qui me sert surtout à faire des chansons et des photomontages pour m’amuser et amuser la galerie !
Merci beaucoup José, Michel et moi avons passé un incroyable super bon moment à t’écouter.
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