Si le malade s’accepte dans la maladie, le regard des autres peut quand même être gênant.
Une difficulté à marcher, une perte d’équilibre, des gestes lents peuvent provoquer chez les autres de l’impatience, des moqueries et même des extrapolations : état d’ébriété …
Ce type de regard affecte le malade et il faut une grande force de caractère pour passer outre et s’en détacher. Plutôt que l’on voit sa maladie le parkinsonien préfère que l’on voie la personne qu’il est. Il faudra changer les mentalités et le regard sur le handicap mais ce sera long .
Heureusement le regard de la famille, des amis est beaucoup plus tolérant et réconfortant.
L’environnement familial sait intuitivement qu’il faut être juste ce qu’il faut dans la compassion et dans la parole pour ne pas enfermer le malade dans sa maladie.
Le regard du proche ne reste pas dans l’émotionnel, il s’en détache et donne ainsi de la force au malade. Le parkinsonien peut ainsi utiliser sa maladie comme une arme pour affronter le quotidien.
Le regard du proche intègre aussi que malade et non-malade n’ont pas la même vision du futur, cela modifie les attentes, les projets avec beaucoup plus de compréhension.
Tout n’est pas noir, le regard des autres peut aussi être positif, provoquer une parole d’attention bienveillante, un geste de soutien, une assistance dans une situation extérieure. Ces moments là sont de vrais réconforts pour le malade qui en est très reconnaissant.