Le recours d’APF France handicap avec France Alzheimer et France Parkinson contre l’arrêté ministériel du 28 mars 2022 relatif au permis de conduire a été rejeté par le Conseil d’Etat, le 29 septembre 2023. L’arrêté fixe la liste d’affections potentiellement incompatibles avec le maintien du permis de conduire. Parmi les affections visées, on retrouve notamment les troubles neurologiques, liés à une atteinte du système central dont la maladie de Parkinson, les troubles cognitifs et la somnolence diurne. Tous les titulaires du permis de conduire atteints de la maladie de Parkinson doivent se soumettre à un contrôle médical de l’aptitude à la conduite. Il vous appartient de prendre rendez-vous avec un médecin agréé par le préfet que vous aurez choisi. Ce médecin ne peut pas être votre médecin généraliste.
Nota : En bas de page deux boutons vous permettent de
consulter ou télécharger la liste des médecins agréés des P.O. et
de remplir en ligne le formulaire Cerfa n° 014880*02 et de le télécharger déjà rempli, prêt à être imprimé.
INFORMATIONS PRATIQUES
Examen médical
Lors du rendez-vous le médecin vérifiera que vous êtes capable de maîtriser les règles de circulation afin de réagir aux différentes situations rencontrées. Pour l’examen médical, vous devez apporter chez le médecin :
L’ensemble des courriers et comptes rendus médicaux que vous avez à votre disposition ;
Une pièce d’identité ;
36 € (prévoir l’appoint) non remboursable par la sécurité sociale. Il est gratuit pour les personnes handicapées dont le taux d’invalidité reconnu est égal ou supérieur à 50 % ;
Votre permis de conduire.
Pour la carte jaune vous devez apporter :
Photocopie de votre pièce d’identité ;
Photocopie d’un justificatif de domicile ;
Original de la carte jaune (en cas de renouvellement) ;
1 photo d’identité de face et yeux ouverts (34×45 mm) ;
Votre carte d’invalidité si vous en possédez une. Le médecin complètera le formulaire Cerfa n° 014880*02
En fonction de son évaluation, le médecin rend l’un des 3 avis suivants :
Inapte : cela signifie que votre état de santé est incompatible avec la conduite.
Apte temporaire : le médecin précise la durée, comprise entre 6 mois et 5 ans.
Apte avec restrictions : le médecin précise les aménagements ou les appareillages nécessaires (ex : éviter la conduite la nuit).
Vous recevez un courrier
pour vous informer que vous pouvez présenter des observations. A la fin du délai fixé pour recueillir vos observations, le préfet vous notifie sa décision par lettre. La lettre précise les voies et délais de recours auprès de la commission médicale d’appel. Toutefois, vous devez respecter la décision du préfet même si vous faites un recours. La commission vous examine, consulte si nécessaire le médecin agréé et transmet son avis au préfet. Si le préfet prend de nouveau une décision défavorable, vous pouvez demander un nouveau contrôle médical dans les 6 mois suivant cette décision.
Que dit la loi ?
L’article R. 412-6 du Code de la route prévoit que « tout conducteur de véhicule doit se tenir constamment en état et en position d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent » …
Que disent les assurances ?
Le code des assurances R211.10 : « Le contrat d’assurance peut comporter des clauses prévoyant une exclusion de garantie » notamment « lorsqu’au moment du sinistre, le conducteur ne possède pas les certificats, en état de validité, exigés par la réglementation en vigueur pour la conduite du véhicule ». Si vous ne passez pas de contrôle médical et que vous êtes responsable d’un accident dû à une pathologie incompatible avec la conduite, vous n’êtes pas couvert par votre assurance. www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2686
En cas de conduite sans autorisation, votre responsabilité civile et pénale peut être mise en cause après un accident. Votre contrat d’assurance peut également être invalidé. Votre assureur auto dispose d’un droit de recours complet. Cela signifie qu’il indemnise d’abord la victime mais vous réclame ensuite le remboursement intégral des sommes versées si vous avez caché sciemment votre maladie…
Des chercheurs français injectent de la dopamine dans le cerveau des malades et ça marche
Vous trouverez ci-joint un article du journal « Les Echos » sur les avancées en matière de recherche au niveau du traitement de la maladie de Parkinson. Pour tout questionnement vous pouvez vous adresser à votre neurologue habituel. Merci à Céline pour l’information. Denis DELOY Secrétaire Association Parkinson 66
Concert au Soler “Ils ont chanté pour Parkinson 66”
Le 20 Avril 2024 à l’Espace François Calvet Organisé par et au bénéfice de l’association Parkinson66
Ce concert, c’est avant tout une histoire d’amitié, de générosité et de solidarité. Rencontrés chez un ami commun, nous avions fait connaissance de Mr et Mme BASCOU et appris qu’ils chantaient pour de nobles causes. Recontactés par l’intermédiaire d’un autre ami commun, René, nouvel adhérent à l’association, ils ont accepté de se produire pour PK 66. Puis Mr et Mme BASCOU ont organisé toute une chaine de générosité : Mme REVEL-FOURCADE, l’édile du SOLER qui a mis à disposition l’espace François CALVET et pris en charge les frais de sonorisation, les autres chanteurs : Maxime, très jeune talentueux chanteur et deux épatants guitaristes BERKELEY et CHARRIN, l‘imprimeur de RIVESALTES, le publiciste. Et enfin une belle solidarité de nombreux adhérents qui ont participé autour de la vice-présidente à l’organisation de la manifestation et à l’accueil du public. Au final une belle affluence malgré une rude concurrence rugbystique et un spectacle unanimement apprécié. L’intégralité de la recette a été versée au compte de l’association. Merci à toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de ce spectacle. Christian CAPDEVILLE, président PK 66
Pour voir la vidéo et entendre leur chanson “Que c’est beau la vie” cliquer sur la légende de l’image; vous serez dirigés vers une autre page du site.
Les Vendredis du handicap à la MDPH le 24 mai 2024
Le 24 mai 2024 de 13h30 à 17h, sur le site Christian Bourquin (salle Canigou), 30 rue Pierre Bretonneau à Perpignan, nous avons été invités par le Département 66 à participer au «VENDREDI DU HANDICAP» afin de sensibiliser la population sur la maladie de Parkinson.
Conférence : Qu’est-ce que la maladie de Parkinson? présentée par le docteur Christian CAPDEVILLE, Président de l’association.
L’association Parkinson 66 : pour qui? Pourquoi? Son slogan : «Vous n’êtes pas seul, vous n’êtes pas le seul», présentée par Michelle MARTRE-OLLIVIER, Vice-Présidente de l’association.
Divers témoignages d’adhérents.
La Salle Canigou à la MDPH
Repas Parkinson66, Salle Le Méridien le 25 juin 2024
Les participants étaient nombreux pour ce repas de fin d’activités de la saison.
Semaine bleue
Le stand de Parkinson 66 au Palais des Expositions lors de la Semaine bleue
Assemblée générale, novembre 2024
Le rapport moral de l’association Parkinson 66 a été présenté par le président
le rapport financier par le trésorier
les nouveaux statuts par la vice présidente
le site internet par Jean-Marie
Ensuite nous avons partagé le repas à la brasserie Brutus située après le stade.
AG 2024, une partie du bureauChristian, président Parkinson66 Marcel et MichelleMarcel, trésorier Parkinson 66Michelle, vice présidenteAnnie, secrétaire adjointe Jean-Marie présente le site internetPalabres près le repas Vue panoramique sur le stade Brutus
La formation des aidants prévue au mois de mai 2025 est reportée en raison du manque de candidatures. Nous vous proposons l’éventualité d’une autre session au sein de PK66 au mois d’octobre 2025.
Thèmes abordés
Ce dispositif propose six séquences de trois heures chacun :
Séquence 1 – Je suis proche aidant.e car…la maladie, le handicap ou la dépendance se sont immiscés dans ma relation avec mon proche.
Séquence 2 – Je suis proche aidant.e et… voici ce que représente pour moi la relation d’aide.
Séquence 3 – Je suis proche aidant.e et… la relation avec mon proche a évolué.
Séquence 4 – Je suis proche aidant.e et… je peux compter sur le soutien de mon entourage et des professionnels.
Séquence 5 – Je suis proche aidant.e et… l’accompagnement de mon proche a un impact sur ma santé.
Séquence 6 – Je suis proche aidant.e et… j’aimerais concilier ma vie de proche aidant avec ma vie personnelle.
Genèse de la formation des aidants au sein de Parkinson 66
La place de l’aidant, son importance, ses difficultés font depuis quelques années l’objet d’une attention particulière. C’est pour cette raison que l’on voit apparaître des formations gratuites à l’attention des aidants, par différents organismes. C’est Jos, aidante de son mari et adhérente à notre association PK66 qui nous a fait connaître Muriel Rodriguez. Elle travaille pour
Jos a suivi une formation menée par Muriel, dans un groupe composé d’aidants qui s’occupent de personnes atteintes de différentes maladies, mais pas uniquement de celle de Parkinson. En effet la formation des aidants ne parle pas de la pathologie mais du rôle des aidants.
1 – Nous avons choisi de proposer une formation aux aidants au sein de PK66 puisque nous avons maintenant la salle pour la dispenser. Elle a eu lieu en octobre dernier avec un groupe d’une dizaine de personnes qui en sont sorties satisfaites. Un suivi est d’ailleurs prévu. 2 – Nous avons proposé d’organiser une deuxième session en mai 2025, en fonction des disponibilités de Muriel. Malgré deux appels auprès des adhérents, nous n’avons pas reçu assez de candidatures pour compléter un groupe. 3 – Nous reportons donc l’éventualité d’une formation des aidants au sein de PK66 au mois d’octobre 2025. Si vous êtes intéressés vous pouvez vous préinscrire auprès de Denis. Les personnes préinscrites auront un premier contact avec Muriel. Michelle Martre Ollivier Vice-présidente de Parkinson 66
Ustensiles et instruments pour créer sons et musique
Annonce aux adhérents Parkinson 66
Kym CRITCHELL Musicothérapeute Clinicienne Neuromusicothérapeute à Prades, vous présentera sa discipline.
Lundi 3 mars 2025
à partir de 14h30
à la salle « Le Méridien » Place François et Florette Magenti 4 avenue de l’Aérodrome 66000 PERPIGNAN,
La musicothérapie est une pratique de soin
La Musicothérapie est reconnue comme discipline dans 30 pays (le Canada, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Argentine…). Elle fait partie entièrement de l’équipe médicale. En France, elle est admise dans les lieux d’accueil et de soin et commence tout juste à se développer par la recherche et la formation dans les universités de Montpellier, Nantes, Paris…. « La musicothérapie est une pratique de soin, de relation d’aide, d’accompagnement, de soutien ou de rééducation”, utilisant le son et la musique, sous toutes leurs formes, comme moyen d’expression, de communication, de structuration et d’analyse de la relation.
Pour des personnes en souffrance
Elle s’adresse, dans un cadre approprié, à des personnes présentant des souffrances ou des difficultés liées à des troubles psychiques, sensoriels, physiques, neurologiques, ou en difficulté psycho-sociale ou développementale. Elle s’appuie sur les liens étroits entre les éléments constitutifs de la musique, l’histoire du sujet, les interactions entre la/les personne(s) et le musicothérapeute. Denis DELOY – Secrétaire Association Parkinson 66
Présentation de Kym Critchell
Cabinet de musicothérapie 130 Av. du Général de Gaulle 66500 PRADES
La musicothérapie s’appuie sur les liens étroits entre les éléments constitutifs de la musique, l’histoire du sujet et les interaction entre la/les personne(s) et le musicothérapeute
La musicothérapie neurologique (ou Neuromusicothérapie) se définie comme une application thérapeutique de la musique sur les fonction cognitives, sensorielles et motrices pour les maladies neurologues (AVC, lésion cérébrale traumatique, maladie de Parkinson et de Hunting-ton, paralysie cérébrale, troubles du développement neurologique affectant la cognition, le mouvement et la communication…)
Mise en garde contre les charlatans sans formation
Le musicothérapeute clinicien a suivi une des 3 formations universitaires reconnues par la Fédération Française des musicothérapeutes. Le titre RNCP n’est pas règlementé cependant il est reconnu dans le champ des interventions non médicamenteuses.
Le musicothérapeute est un musicien confirmé, a des compétences approfondies d’improvisations sonores instrumentales et vocales.
Sa formation professionnelle lui assure un savoir théorique, pratique et clinique en psychologie, neuropsychologie, psychiatrie, psychopathologie, neurophysiologie de la perception musicale, développement personnel. Il connait et applique les règles éthiques et déontologiques de la profession et travaille dans le strict respect du code de déontologie.
Le musicothérapeute s’inscrit dans une démarche de soin d’accompagnement et de soutien psychologique.
Il faut toujours penser à prendre connaissance de la formation de votre thérapeute dans tous les domaines.
La musicothérapie et la maladie de Parkinson
Dans le champ de la maladie de Parkinson, l’utilisation de la musique permet avant tout de stimuler la sécrétion de Dopamine. Les objectifs recherchés sont :
Réduction de l’akinésie en améliorant les capacités motrices
Améliorer la qualité de l’élocution
Soutenir les compétences mnésiques et attentionnelles
Favoriser la diminution du stress et de l’anxiété
La proposition de la Stimulation rythmique auditive (RAS) est une technique de musicothérapie neurologique qui permet de synchroniser le mouvement de marche à une cadence musicale rythmée, régulière et prévisible. L’utilisation de cette technique réduit considérablement le freezing et permet de retrouver une marche plus fluide et plus sure. D’autres techniques, telles que Timp et PSE sont aussi préconisées dans la réadaptation de mouvements.
En intégrant la musique et le sonore dans le cadre de la prise en soin, il est possible de favoriser l’expression émotionnelle mais aussi stimuler des zones cérébrales essentielles en améliorant la communication et maintenir ses relation psychosociales.
Le musicothérapeute peut utiliser deux dispositifs :
soit la musicothérapie réceptive , ici le patient est en situation d’écoute sonore
soit la musicothérapie active, ici le patient est engagé dans la production sonore.
Exemples d’applications pratiques :
Ateliers de chant thérapeutique en petits groupes
Improvisation et Expression : Encourager les personnes à improviser des sons vocaux et soutenir la respiration stimule la capacité à s’exprimer verbalement renforçant ainsi la confiance en soi.
Illustration par une vidéo
La Neuro/musicothérapie et la maladie de Parkinson
Vous connaissez déjà la Relaxation Pneumo-Phonique (RPP) ?
Vous avez entendu parler de la RPP ?
Vous souhaitez découvrir la RPP ?
L’Association Parkinson 66 organise une rencontre avec Monsieur Robert De Guardia Orthophoniste à Perpignan, le lundi 10 mars 2025 à partir de 14h30, à la salle Méridien Place François et Florette Magenti 66000 PERPIGNAN.
Il est à l’origine de cette technique manuelle de restauration de la respiration confiante, la RPP, une thérapie manuelle issue de la rééducation de la voix.
Il présentera son 2ème ouvrage « La confiance, une façon de respirer » et parlera des praticiens formés à sa technique.
Certains de nos adhérents le connaissent depuis de nombreuses années.
Dernier ouvrage de Robert de Guardia : La confiance – Une façon de respirer
Denis DELOY- Secrétaire Association Parkinson 66
Présentation de la RPP par Robert de Guardia
Validation clinique
Lors de la validation clinique par CHU, la RPP est arrivée en tête des 30 projets présentés, avec la note 20 sur 20. Malheureusement, cette validation n’a pu être effective à cause de l’épidémie de Covid19.
La respiration confiante
Elle consiste en une alternance d’expansions et de rétractations du diaphragme 24000 fois par jour.
La respiration méfiante
Elle consiste en la rétraction du diaphragme, sous l’effet de l’émotion, au moment où il devrait descendre vers les viscères à l’inspiration.
La RPP permet
de désamorcer le mode méfiant et de restaurer le mode confiant en reconnectant le thorax aux viscères. La respiration confiante a un impact direct sur la tension artérielle et le rythme cardiaque. Elle régule le transit, le sommeil, l’humeur. L’amplitude du diaphragme est compromise si le nerf phrénique est comprimé à la sortie par l’émotion qui raidit la nuque
Ils résultent d’une carence en dopamine : raideurs, lenteur, tremblements, freezing, dysphonie, dysarthrie, problèmes divers au niveau des viscères (transit, vésicule, vessie…)
Objectifs de la pratique RPP
une séance type vise à obtenir :
lâcher prise des résistances corporelles d’autoprotection
restauration de l’amplitude respiratoire et des fonctions viscérales
restauration de la voix
restauration du centre de gravité pour retrouver l’équilibre
Le praticien orthophoniste RPP obtient ses objectifs par toutes une série de manipulations, bercements, vibrations, étirements … sur le corps entier du patient qui est généralement allongé. Il insiste plus particulièrement sur certaines zones comme la nuque, le thorax, les épaules, les hanches. Il affine sa technique grâce au retour des patients qui lui font part de leur ressenti et lui disent si telle ou telle manipulation leur a fait du bien. Le praticien ne doit s’adresser qu’au corps du patient, aucunement à son esprit. Par exemple il ne doit pas lui dire “détendez-vous” ; c’est par les actions qu’il fera sur le corps du patient qu’il doit obtenir cette relaxation souhaitée. La durée optimale d’une séance, pour un adulte est de 30 minutes. Il arrive que le patient s’endorme au cours de la séance.
Flyer de l’ACCA de Calce pour l’opération “nettoyage” 2025
Rappel : Notre association Parkinson 66 renouvelle son partenariat avec l’opération «nettoyage» à Calce. Rendez-vous le 15 mars 2025 à 8h30 à Calce, sur la place du village. Afin de préparer l’organisation de cet évènement, pouvez-vous me confirmer votre présence?
Ancien directeur de société, José Martinez, 53 ans marié deux enfants, parle de sa nouvelle vie depuis le diagnostic de la maladie de Parkinson en 2012. Contraint d’abandonner son travail, il se tourne vers la création artistique : savant mélange entre la photo et les techniques numériques.
Quand as-tu été diagnostiqué avec la maladie de Parkinson et comment cela a-t-il impacté ta vie quotidienne ?
En 2012 faisant suite à mon embauche j’ai été convoqué par le médecin du travail à qui je signale quelques raideurs musculaires surtout au niveau du bras. Après plusieurs examens le diagnostic est tombé, et il a déstabilisé mon équilibre professionnel et familial. J’ai été obligé d’arrêter mon travail en 2015 car cela générait trop de pression et j’ai donc cherché des idées pour m’occuper. J’ai commencé a faire des photos avec mon téléphone portable et des applications qui permettent la photo « créative ».
Comment as-tu commencé à t’intéresser à la photographie et quel type de photographie ?
Grace à une formation je me suis tourné vers le photo journalisme en 2015 et 2016 : j’ai acheté mon premier appareil photo «reflex » semi-professionnel et c’est devenu une passion. Puis jusqu’en 2019 J’ai fais des photos de paysages, plutôt au levé du jour ou au crépuscule quand la lumière est si particulière. Puis tout s’est arrêté à cause du confinement et aussi de l’évolution de la maladie.
Comment ton travail a-t-il évolué entre photo et technique numérique ?
En entreprise j’avais fait des montages et détourages de photos pour de la publicité, j’ai donc eu l’idée de faire des photos montages : paysages réels avec des inclusions de « super éros », d’animaux ou de personnages de fiction. C’est ainsi que j’ai préparé ma première grande exposition de photos montage « DELIRIUM ». 67 tableaux exposés à la médiathèque de Saint-Nazaire en septembre 2022. Puis il y a eu la deuxième exposition toute récente « AQUA .REELLES » en septembre 2024 : plus apaisée, (90 tableaux) qui a engendré une grosse pression très difficile à gérer pour moi.
Comment José est-il devenu JO ZEP ?
Quand je travaillais, avec les collègues nous allions boire le café au Relais Saintonge et le patron m’appelait comme cela. Comme je ne voulais pas que mon vrai nom apparaisse sur les réseaux sociaux j’ai eu l’idée de prendre celui de JO ZEP en souvenir et je l’ai gardé pour mes expositions.
Y a-t-il des influences ou des mentors qui ont marqué ton parcours ?
Je me suis inspiré des photos de paysages d’Antonio GAUDENCIO, et j’aime beaucoup DALI pour sa « folie ».
Quel impact la maladie a-t-elle sur la pratique de la photographie ?
Cela fait trois ans que je ne peux plus faire de la photographie ni le matin car je suis sujet à des crampes, ni le soir parce que je suis trop fatigué. Ma période « DELIRIUM » je la dois à un traitement antiparkinsonien qui a modifié ma perception du réel, elle a permis une activité débordante mais également un comportement dangereux tant pour ma famille que pour moi.
Membre bienfaiteur et photographe de l’association Parkinson 66 qu’est-ce que cela t’apporte ?
Je suis à l’association depuis 2015 pour le lien social, les amitiés et surtout le partage des expériences et l’entraide qu’elle permet. Elle aide aussi à faire connaître la maladie.
Y- a-t-il d’autres associations dont tu aimerais parler ?
J’ai créé le club photo le « Déclic » de Saint Nazaire, participé à la formation de bénévoles afin qu’ils prennent le relai.
Quel message aimerais-tu transmettre aux personnes malades ?
Ne pas s’arrêter, rester dans le mouvement physique et/ou intellectuel. Il faut rester actif ou trouver des alternatives, bref s’occuper.
As-tu des projets en préparation ?
Je me sens plus fatigué, cependant je suis bien occupé par les soins (kiné) et mes enfants. J’envisage encore une exposition mais à plusieurs exposants et en plus petit comité pour éviter un stress de plus en plus difficile à gérer.
Je suis un peu en colère contre le manque de lucidité des gens et je me tourne vers la spiritualité. Cependant, la lecture du livre de Eckhart TOLLE « Le pouvoir du moment présent » a changé ma vie en m’apportant plus de sérénité et une nouvelle vision des choses. Nouveau centre d’intérêt pour moi : l’I.A. l’intelligence artificielle qui pose question et m’inquiète. Mais qui me sert surtout à faire des chansons et des photomontages pour m’amuser et amuser la galerie !
Merci beaucoup José, Michel et moi avons passé un incroyable super bon moment à t’écouter.
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